Le MCCR, de son origine à nos jours
Le MODEL-CLUB DE LA COUR ROLAND est né d’une autre association, créée en 1974 le MODEL-CLUB DE VIROFLAY. Cette association est intégrée au MODEL-CLUB DE LA COUR ROLAND lors de sa création et en devient donc sa continuité.
Le MODEL-CLUB DE VIROFLAY est né d’une exposition fortuite qui eut lieu en début 1974. Dès cette exposition naquit un groupe d’une vingtaine de personnes intéressées par la création d’un club. Une réunion eut lieu quelques jours après, qui réunit ce groupe et décida des statuts et déclarations en préfecture. Cette déclaration eut lieu après réunion d’une assemblée constituante, et avec le plein accord du Maire, Monsieur MARTIN, dans l’actuelle salle DUNOYER DE SEGONSAC située dans la MAISON DES ENFANTS.
La parution fut faite au J.O. du 28 juin 1974, sous la dénomination de MODEL-CLUB DE VIROFLAY.
Au cours des mois qui suivent une salle provisoire nous est accordée mais pour des réunions les mercredis et samedis après-midi seulement, ce qui ne correspondait pas forcément avec nos activités. D’autre part, il nous fallait rechercher un plan d’eau et un terrain d’évolution pour nos modèles réduits d’avions.
Le 10 septembre 1974, Monsieur TOUTAIN, Maire de Jouy-en-Josas, et Monsieur R. WAGNER, Député-maire de Vélizy, nous accordaient après bien des hésitations la jouissance d’un bassin de rétention, notre actuel plan d’eau, dans le Domaine de la Cour Roland. Ce bassin n’était alors pas exactement le même. Il était très souvent recouvert d’une fine couche d’huile et ceci jusque vers les années 80, années de création du nouveau filtrages des eaux de pluie du plateau ouest .
Ce Domaine venant d’être libéré de la tutelle des militaires, est resté toutefois sous leur contrôle pendant un certain temps. Cela nous a obligés à certaines contraintes: pour les membres du club, carte de club obligatoire et restrictions d’accès.
La disposition de ce bassin sous la tutelle des deux municipalités, et étant donné que VIROFLAY, malgré certains efforts, ne nous procurait pas de local permanent, à notre demande, Monsieur R.WAGNER, nous proposera un local, celui dont nous disposons, dans le CENTRE PASQUIE.
Une condition toutefois est liée à cet ensemble de mises à disposition (bassin et local): de renommer le club de façon indépendante des municipalités, puisque VIROFLAY, restait partie prenante dans l’association.
Après délibération d’une assemblée générale extraordinaire, il est décidé de renommer le club MODEL-CLUB DE LA COUR ROLAND. Ceci correspondant exactement à la demande des trois Maires.
De ce fait une nouvelle association est créée. Cette nouvelle association est déclarée en préfecture et parait au J.O. le 13 avril 1976, sous le numéro 6476.
De nouveaux statuts et de nouveaux règlements sont mis au point à cette occasion. Ce sont ces même statuts et règlements qui régissent le fonctionnement actuel du club.
L’adresse du siège social devient celle de l’OMSLC (Office Municipal Sport, Loisirs et Culture) qui par la suite fut renommé OMDA (Office Municipal Des Animations) par la municipalité.
Le MCV est conservé un certain temps, puis est rayé des associations automatiquement au bout de 5 ans.
Quant au local du MCV à VIROFLAY, il est affecté directement à la section trains pour abriter le réseau offert par un membre du club, Monsieur Montois. Il nous est attribué un autre lieu, dans les locaux de l’ECOLE MEUNIER, très exactement les cuisines qui viennent d’être désaffectées. Puis au 2 rue Rieussec, puis, provisoirement, dans les sous-sols au 116 Avenue du Gal Leclerc, humide s’il en est, dans l’ancienne conserverie rachetée par la municipalité. Quand celle-ci est démolie, le matériel est stocké dans un sous-sol rue Alsace-Lorraine, où il n’était pas possible d’installer quoi que ce soit. Après une année de stagnation, la section s’installe définitivement dans les sous-sols de la MAISON DES ENFANTS où elle se trouve actuellement, et où un grand réseau modulaire utilise toute la surface de la salle soit plus de 100 M2.
NOUVELLE ORGANISATION
A tout nouveau club, organisation nouvelle.
Le MCCR est organisé différemment par rapport au MCV. Il faut compter à l’époque avec les sections à définir, les nouveaux locaux à aménager, le plan d’eau à équiper.
Trois sections seront définies par les statuts:
Section bateaux
Section avions
Section maquettes
La section bateaux comprenant, les maquettes à différentes échelles, les vapeurs, les racers et les voiliers. A noter que les maquettes thermiques étaient et sont toujours interdites sur le plan d’eau. Cela faisait partie des conditions d’utilisation du plan d’eau. C’était aussi inscrit dans le règlement du bassin, défini par une assemblée générale, tel qu’il était entériné par Madame LE SAINT, nouveau Maire (à la suite du décès accidentel de Monsieur TOUTAIN)
La section Avions ne sera pas définie au point de vue structure du fait que le terrain était encore hypothétique. Après l’essai de nombreux terrains plus ou moins farfelus (entre autres : le centre d’un rond-point , même si celui-ci faisait plus de 500m2) Ces terrains ont été proposés par différents organismes administratifs. Nous avons eu l’autorisation pendant quelques années d’utiliser le terrain de sport de Magny les Hameaux. Pas très pratique à cause des lignes électriques dont une fit les frais d’un vol mal dirigé ! En fait c’est le terrain actuel qui a été retenu, pour plusieurs raisons. A l’époque la ferme d’Aigrefoin était encore occupée par ses propriétaires qui ne voyaient aucun inconvénient à notre installation. L’accès était indépendant, bien que desservi par une chaussée en très mauvais état, depuis la départementale.
L’ACCEPTATION PAR LES AUTORITES AERONAUTIQUES
Dans les années 1970/1980 existait le contrôle aérien de la Région Île de France et haute Normandie, devenu depuis contrôle aérien ADP région de Paris. La pratique de l’aéromodélisme nous était accordée malgré la voie d’approche aérienne de TOUSSUS. Cette approche était basée sur un repaire hypothétique, surtout en été : un carrefour de huit routes situées à cinq cents mètres dans la forêt ! Ce carrefour est bien visible sur tous les plans, mais sur eux seulement ! De ce fait le repaire le plus proche était la FERME D’AIGREFOIN.
A la demande du nouvel occupant la Communauté de l’Arche, SIPSA, pour son CAT, la préfecture ordonna un contrôle des niveaux de bruits par la D.A.S.S. Ce contrôle a été effectué en plein hiver avec 50cm de neige et accepté ! A cette époque leur nouveau bâtiment n’existait pas
La section maquettes continuera son activité comme décrite plus haut mais en se transformant en section Trains, bien que les maquettes réunissent beaucoup de participants. Nous nous sommes aperçus qu’il y avait beaucoup trop de jeunes de moins de 14 ans. Ceux-ci étaient devenus incontrôlables. Certains parents nous les confiaient simplement parce que notre cotisation annuelle était bien moins élevée que celle des garderies. De ce jour l’accès au club sera limité à 14 ans d’âge minimum.
Une section voitures a existé dès la mise a disposition du terrain d’aéromodélisme. Un secteur aménagé en piste tout terrain avait permis aux passionnés de cette activité de s’exprimer tous les week-end. Cette piste avait beaucoup de succès, et bon nombre de membres du club ont pu participer à des concours ou démonstrations extérieures. Mais le responsable de section ayant décidé de nous quitter la section sera fermée sur place, par manque de membres, ceux ci ayant suivi leur responsable dans un autre club ou on leur avait fait de belles promesses !
De nombreuses demandes ont été faites dans diverses administrations dont l’ONF pour construire un stade de compétition pour les voitures RC. Cela a failli marcher, l’ONF, propriétaire des terrains loués à la base aérienne, nous avait consenti l’utilisation d’une partie de la zone de balises de la base de VILLACOUBLAY. Cette zone était extérieure à la base. Le commandant de la base, qui devait donner son avis était d’accord. Et puis arriva un nouveau commandant qui s’opposa fermement à notre projet.
Depuis nous avons essayé d’obtenir un consentement dans la zone industrielle située sur la base de VILLACOUBLAY, à l’extrémité EST. Mais là on peut dire que l’armée a tellement compliqué les choses que l’on ne sait plus, à ce jour qui fait quoi !
EQUIPEMENT
LE LOCAL
Au départ le local, grand, aéré, pratique bien qu’un peu limité d’accès par un escalier peu large et mal adapté, était vide.
Le plus urgent était de trouver des tables, sièges, et quelques outils pour commencer à travailler. Bon nombre des plus anciens ont apporté de chez eux les outils dont ils disposaient. Et puis un jour ce sera tout un lot de tables et de sièges qui me seront remis par une entreprise.
Un ensemble de cloisons amovibles, récupérées par un membre du club, permis la construction de la séparation actuelle de l’atelier et de la salle de réunion.
Les machines seront achetées au fur et à mesure. Les bancs de la salle de réunion sont un cadeau de la ville de Vélizy, ainsi que des chaises. Les armoires viennent elles aussi d’une entreprise. Elles datent de l’époque ou il était de bon ton d’avoir dans les bureaux des meubles uniquement en bois vernis ! Quelle aubaine pour notre club !
Un inventaire a été fait régulièrement, le dernier, il y a quelques années. Il est disponible et permet d’évaluer notre patrimoine. Il est remis à jour en principe tous les deux ans.
LE BASSIN DE LA COUR ROLAND
A l’origine, le bassin est un vrai capharnaüm en plein air. Tous les accès sont un fouillis inextricable de ronces, de buissons et autres surprises comme des carcasses de voitures et des tas de gravats que des entrepreneurs peu scrupuleux avaient pris l’habitude de débarrasser à bon compte en ce lieu.
Avec quelques membres du club et quelques jours de congés la tache de nettoyage sera réalisée avec entrain. Le chemin, défoncé et presque impraticable, sera rechargé par un bon nombre de camions venus d’une commune voisine, chargés de matériaux d’une chaussée en cours de réfection. De la plate-forme d’entrée du bassin jusqu’à celle qui nous sert de stationnement, ce sera un travail effectué, en partie à la main et avec un bulldozer, grâçe à la générosité du patron de l’entreprise de travaux.
Et puis, il a bien fallu équiper la berge pour approcher au plus près de la surface d’eau. Il nous avait été demandé de ne pas dénaturer le paysage. Le premier quai a donc été construit avec des rondins provenant des PTT (poteaux téléphoniques déclassés). Pas très grand, ce quai suffisait pour un début pour de petites maquettes. Il sera allongé et repris quelques années plus tard par un quai en béton cette fois, supprimant le quai en bois devenu un peu trop fragile.
Les bouées ont, dès le départ, posé des problèmes. En effet le niveau du bassin très variable nous obligera à diverses expériences, d’autant plus que la norme de concours F2 exigeait des portes dont les bouées étaient espacées de 1 mètre en permanence. De nombreux essais nous ont amenés aux systèmes actuels qui, avec quelques réglages réguliers permettent d’avoir un niveau constant des bouées. A noter que tous les hivers, ces bouées ont systématiquement été détériorées pendant les périodes de gel, ceci par des personnes peu scrupuleuses, bien souvent des adultes, hélas.
L’entretien du bassin et de ses abords nous a été confié, c’est notre compensation à la gratuité et a l’exclusivité des lieux. Pour entretenir ce bassin, et pour avoir constamment sous la main des outils, une demande de construction sera faite auprès de la Mairie de Jouy en Josas. Mais notre projet sera refusé. Ce projet avait pour but d’implanter un petit local dans le plan incliné, entre la plate-forme et le chemin du bord de l’étang. Une opération peu compliquée, et qui permettait l’installation d’une terrasse au même niveau que la plate-forme, avec un petit local où ranger le matériel inutilisé, plutôt que de le ramener systématiquement au club.
Le muret qui entoure le bassin, nous a permis longtemps de poser nos maquettes. Avec l’augmentation de la taille des maquettes, un problème de stabilité face au vent se posait. A la demande faite à la mairie de Jouy, se sera ajouté la possibilité d’allonger encore une fois le quai. Cela était important pour les présentations et démonstrations. Des plans seront déposés. A notre grande surprise notre demande sera acceptée. Sans être plus royaliste que le roi il est dommage que l’entrepreneur n’ait pas suivi ces plans à la lettre, et ait tiré sur la qualité des travaux car la plate-forme se désagrège progressivement.
A suivre …