Pischof et Koechlin: Le fuselage, on continue …
L’actualité, c’est l’aménagement visible de l’intérieur avant de refermer par le coffrage extérieur:
– Le poste de pilotage avec sa structure, le siège, la direction et la commande de roulis par les épaules du pilote.
– La partie intérieure du moteur qui servira de palier à l’axe d’hélice et de support aux cylindres.
Et surtout, puisqu’on parle du moteur, de sa caractérisation et de son dessin. Cela n’a pas été une mince affaire.
Après les recherches initiales qui avaient données un nom et quelques photos pas très nettes (pas nettes du tout en fait), il a bien fallu se rendre compte qu’on était loin de savoir à quoi ressemblait le moteur de l’avion!!!
Retour au web et à la bibliothèque du MAE où l’on vérifie que Dutheil et Chalmers a vendu ce moteur à nos compères mais aussi à Santos Dumont. A cette époque de recherche de puissance: 60 chevaux, 80, 100 et plus, rares étaient ceux qui pensaient pouvoir voler avec 3 litres de cylindrée développant une vingtaine de chevaux. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Duteil et Chalmers n’a pas fait un tabac auprès des constructeurs d’avion.
En fait A. de Pischof, après quelques succès avec l’Autoplan, retournera à la formule de l’avion léger (type ULM) pour créer et faire voler l’Avionnette à bord duquel il se tuera. Il a été éjecté de l’avion en passant une zone de turbulence au dessus de Chatenay Malabry.
Le Santos Dumont N°19 Demoiselle a été motorisé avec deux versions de ce bicylindre en opposition. La deuxième était refroidie par liquide alors que le premier moteur refroidi par air était identique (presque) à celui du Pischof&Koechlin.
Avec Michel Billot nous avons ramené 3 superbes photos de la « Demoiselle » N°19 du MAE dont:
Après, ça n’est qu’une affaire de temps, de CAO et d’un peu de DAO:
Direction l’atelier et au boulot!!!