Concours planeurs Formule France 2000
Si la pratique du planeur de loisir est très ludique, le passage à la compétition permet une approche plus technique et enrichissante sur le plan pilotage et humain. C’est ce que je vous propose de découvrir dans le reportage qui suit.
Le 16 Octobre 2005 s’est tenu sur le terrain de l’Aéro Modèle Club des Yvelines (AMCY) au Tremblay/sur/Mauldre, la finale planeurs Formule France 2000. Cette discipline est issue de la catégorie F3J dont elle reprend en partie le réglement. La dimension des machines est libre, en général comprise entre 2,50m et 3,70m, soit en 2 axes, 3 axes, avec ou sans aérofreins. La construction peut être personnelle en structure ou tout plastique du commerce ce qui laisse toutes latitudes quant au choix du modèle et à l’investissement consenti.
- Préparation des machines au lever du soleil
C’est une formule de promotion ouverte à tous avec un classement séparé pour les juniors qui concourent le plus souvent avec des planeurs très simples, et cela ne les empêche pas de se classer honorablement, laissant loin derrière eux de bons pilotes avec des machines beaucoup plus sophistiquées et… chères. La FF 2000 est un concours de durée/précision, c’est-à dire un temps de travail de 8mn pendant lequel il faut tenir l’air 6mn et poser dans une cible. Le nez du planeur posé dans un rayon d’un mètre de cette cible rapporte 100 points et ensuite, c’est dégressif en fonction de la distance, le temps de vol chronométré rapportant également des points.
La mise en altitude est effectuée à l’aide d’un sandow de 30m de long attaché à un fil nylon de 100m, la tension étant mesurée à l’aide d’un pesond de manière à ce que la taction soit identique pour tous. Habituellement, il y a 4 ou 5 sandow sur la ligne de départ.
- Le départ d’une manche
Une manche commence au coup de klaxon et chacun peut partir immédiatement ou attendre quelques instants le lancement des autres concurrents ou bien encore de meilleures conditions aérologiques. Ensuite c’est au pilote de trouver les ascendances et de gérer au mieux son vol. Il est également possible de poser rapidement suite à un mauvais treuillage ou un changement de stratégie et de lancer à nouveau. C’est une des rares disciplines ou c’est davantage le pilote qui fait la différence plutôt que le planeur, ce qui limite la course à l’armement. Il y a une dizaine de compétitions autour de la région Parisienne dans l’année, plus une pour la coupe de France.
Bien que les concours soient âprement disputés, l’entraide entre pilotes n’est pas un vain mot et l’ambiance très conviviale. Le signataire qui a participé bien modestement à 2 rencontres cette année peut en attester. Etant un parfait inconnu et débutant de surcroit dans la discipline, je fus très bien acceuilli et les conseils prodigués par les autres concurrents m’ont permis de progresser rapidement. Ensuite, ce n’est plus qu’une question de pilotage et d’apprentissage de l’aérologie. Mais là les progrès sont beaucoup plus lents.
- Le MANTA du signataire. 2,55m pour 1765grs
Si vous avez un planeur muni d’un crochet de treuillage et que vous souhaitez participer à des rencontres sympathiques, n’hésitez pas vous serez les bienvenus et il serait bien agréable de se retrouver à quelques uns du club. Vous verrez, vous ne le regretterez pas et de plus votre niveau de pilotage ne peut que s’améliorer.
Alors à bientôt et bons vols à toutes et à tous.
Besoin de renseignements complémentaires ? je suis visible tous les vendredis soir au local du club à Vélizy ou par internet : m.malabat@mccr78.com ou encore en réponse à cet article.
Site interessant avec toutes les rencontres FF 2000 et beaucoup de photos : www.mac27.com
- La traditionnelle photo de groupe
Michel MALABAT