De la neige ? … même pas peur !
Vendredi 18 janvier, un SMS de Marc (toujours dans les bons plans !):
« Qui m’accompagne pour voler sur la neige demain vers 11h ? »
Effectivement, l’hiver est bien installé sur toute la France depuis une semaine. Alors qu’on s’était contentés jusque là de verglas et de quelques flocons, la météo annonce pour la nuit prochaine de bonnes averses de neige. Bon, il me lance un défi, OK j’en serai !
Mise en charge des accus de mon Venus 40 que j’ai équipé de skis il y a un peu plus de 2 ans. Oui, rappelez-vous de la panique générale en décembre 2010 où Paris et sa région s’étaient trouvés complètement bloqués par la neige en pleine semaine, les gens qui dormaient dans leur voiture, les camions en travers … J’avais donc monté cette paire de skis, achetés quelques euros chez Hobby King (le produit est toujours en vente sur leur site), en espérant bien pouvoir les essayer sur mon Vénus 40 GreatPlanes. Malheureusement, si la neige était tombée en abondance en semaine, arrivé le week-end elle avait complètement fondu ! Un coup pour rien, Tant pis, j’ai d’autres avions à faire voler … en attendant les prochaines neiges, le Venus gardera ses skis chaussés.
Un ski en position « au sol » | En position de vol, spatule relevée |
Cette fois-ci la neige a eu la bonne idée de tomber dans la nuit d’un vendredi à un samedi, et en quantité suffisante pour bien s’amuser (5 à 10 cm par endroit). Il fait -2°C mais on fera avec !
Le temps de déneiger la voiture, de charger tout le b…l, j’arrive au terrain où je retrouve deux inconscients courageux, Marc et Jean en plein vols de leur FunCub. Malgré les grosses roues de ce modèle, le passage sur le nez est incontournable à chaque atterrissage.
Nous serons vite rejoints par Fabrice avec son T-Rex 450, Bernard et Nicolas avec un très bel Extra électrique qu’ils n’oseront finalement pas sortir du coffre et Philippe qui pour l’occasion laissera de côté ses VGM essence pour un Acromaster.
Et le Venus dans tout ça ? Il va bien, merci ! Le système des skis est parfaitement opérationnel, les glissades au sol se font sans difficulté et sans passage sur le nez. Décollages et atterrissages s’enchainent. Finalement, dans cette formule, c’est surtout les atterrissages et glissades sur la piste qui sont sympas. Parce qu’en vol, la trainée des skis est très importante. Ca se ressent surtout dans les virages où il faut soutenir plus que d’habitude, et les approches doivent se faire soit avec du gaz, soit au ralenti mais nez très incliné vers le sol pour conserver de la vitesse. Tout cela est en grande partie dû au fait que les skis sont équipés, au niveau de leur axe de rotation, d’un ressort pour que les spatules se relèvent et évitent de se planter à l’atterrissage (si vous faites du ski, vous savez de quoi je parle, vous faites la même chose pour descendre du télésiège). Du coup, la surface présentée est très importante, source d’une trainée qui rend le vol pas très agréable. Mais bon, tout ça c’est juste pour le fun !
On aura finalement réussi à passer une bonne heure et demie au terrain malgré le froid. Pas sûr de recommencer de sitôt mais c’était une expérience sympa et qui a permis de sortir des sentiers battus.
Mais il arrive quand le printemps ?!
Une petite vidéo pour finir:
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