Dernière ligne droite. Il s’agit maintenant de mettre en place le récepteur et l’accu. Pour cela, j’ai décidé de respecter les emplacements préconisés par la notice de montage. Ces deux derniers éléments sont fixés avec du double face et maintenus avec les colliers de serrage fournis.

 

L’accu est branché à l’interrupteur avec une sécurité. L’ensemble des différents fils est regroupé en dessous des platines puis maintenu là aussi par des colliers de serrage en plastique. Étant donné que je n’ai pas mis de Y pour les ailes, les différentes rallonges sont repérées par des colliers de couleur. L’une des dernières étapes consiste à mettre les vis de sécurité attachant les ailes à la clé. Là il faut prendre son temps de manière à ne pas passer la main à travers le coffrage des ailes lors du vissage. Il est préférable de laisser l’une des demies ailes vissée à la clef de manière à trouver à chaque fois le trou de la deuxième demie aile lors du montage sur le terrain. J’ai terminé cette étape en mettant du feutre noir sur les têtes de vis de sorte qu’elles restent discrètes à l’œil.

Puis vient ensuite le plaisir de décorer son avion. Les décorations sont nombreuses, à vous de personnaliser votre engin. Après avoir effectué les réglages radio dont une modification de la courbe du servo moteur délicate, vient le moment de vérité: le centrage ! Une fois de plus, je monopolise la table du salon. Je monte avec minutie l’avion, marque les points de centrage, retourne la bête avec précaution, positionne le bout de mes doigts sur les marques et là…………………….un grand cri surgit dans la maison!!!!! Le centrage est parfait. Pas un millimètre de trop vers l’avant, pas un millimètre de trop vers l’arrière. OUF!!!!

Le voilà fini et qu’il est beau ! Un petit tour au terrain pour le montrer aux copains (qui d’ailleurs sont toujours les mêmes) et le moteur est rodé. Il a l’air d’envoyer grave! Cette petite sortie aura en plus eu le mérite de me signaler un servo d’aile défaillant ainsi que la fragilité du cône. Tous deux seront changés en fin d’après midi dès mon retour à  la maison. Autre remarque, je trouve l’avion un peu bruyant. Il faudra que j’essaye autre chose qu’une 13×8 APC. En résumé, ce kit de Black Horse Model est très bien fait avec très peu de défauts. Le montage est assez simple et à la portée de n’importe quel modéliste ayant déjà monté un avion de transition. Il est juste nécessaire de faire quelques montages à blanc avant tout collage et de ne pas respecter scrupuleusement l’ordre chronologique de la notice. Esthétiquement je trouve l’avion très beau et sa taille commence à être imposante. Pour ceux qui ne possèdent aucun équipement sauf la radio et le récepteur, le budget à prévoir n’est pas beaucoup plus important que pour un avion de taille inférieure. Il se caractérise par un kit à 169 euros, un moteur à 170 euros et 200 euros d’équipements divers dont les servos (montants pouvant varier en fonction des sites ou des boutiques).

Maintenant, je n’ai plus qu’une chose à dire, vive les beaux jours et un terrain en meilleur état ! A bientôt pour les premiers vols.

A une époque, on m’a identifié sur le site comme assistant à la construction. Objectif: aider à lire un plan, couper des bouts de bois,  les coller et …

 

C’est moi!  j’étais de bonne humeur … ça a changé diront certains.

Bien sur, on peut toujours ajouter la « tchatche », tout modéliste passe le plus clair de son temps à pipeletter!!! mais bon, ça ne fait plus le compte.

Aujourd’hui, les habitudes et les moyens au club ont largement évolué. Pour fréquenter souvent le club les mercredi après-midi et samedi matin, je peux vous dire qu’il y règne maintenant un franc esprit de partage et de mise en commun de tout ce dont on dispose et ça ouvre des horizons très intéressants.

Ce dont on dispose, classique : des idées, des méthodes, des outils.

Les idées, ça ne manque pas et c’est à celui qui en sortira le plus. Demandez à Michel, je crois qu’il ne sait plus trop où il en est avec tous ces chantiers en cours…(lequel ??? 😆 😆 OuafOuaf, M.M. bien sûr…)

Les méthodes, c’est déjà plus diffus, il faut discuter un bon coup pour les faire surgir et bien les exprimer, ex : Pour faire un panneau de commande pour un plateau de chemin de fer, la sérigraphie et le fraisage CN sont parfaitement indiqués.

Les outils… A mon avis, il me parait évident que tout ce qui ressemble à ce qu’on appelle traditionnellement « outillage » a été massacré !!! Reste juste : un tour, deux perceuses à colonnes, deux tourets à affuter, un touret de ponçage (sans papier de verre !!!) et deux ou trois scies à chantourner. Mais ne cherchez pas un foret, celui dont vous avez besoin a disparu il y a bien longtemps. Problème réglé, je viens au club en trainant systématiquement ma boite à outils.

 

Je vous propose d’ajouter à ce schéma des choses relativement nouvelles et qui décuplent l’intérêt de l’activité « Construction » au club.

On n’hésite plus maintenant à remonter d’un cran en phase de conception du modèle (avion ou planeur) ; et même si personne au MCCR n’a fait Sup-Aéro ou l’Estaca, on arrive maintenant à correctement aborder la définition des paramètres et dimensions d’un modèle.

C’est une question de méthodologie et pour les outils, on joue souvent sur nos PC portables avec des logiciels d’aide :

– Tracé de profil (Tracfoil)

– Dimensionnement général, calcul de centrage et analyse de performances (PrédimRC)

– Tracé sous DAO (Autocad, TopCad, Qcad, …) voir CAO 3D

– Et bien sur, le fraisage commande numérique sur StepFour.

La boucle est bouclée, il ne reste plus qu’à acheter du balsa, de la colle et de fignoler une finition d’enfer.

 

On peut aussi citer d’autres outils plus ponctuels mais qui caractérisent certains aspects de nos modèles:

– Découpe de lettrages ou petites pièces PVC sur Craft Robo

– Calculs des efforts sur les servos

– Calcul des caractéristiques d’un moteur

– …

 

Plusieurs remarques:

1) C’est vrai pour toutes les activités de construction au club. Avion mais aussi bateau, chemin de fer, …

2) La construction ne passe pas uniquement par l’assemblage de matériaux divers. J’en connais un autre de bouillonnant (c’est Olivier, encore: « lequel ??? 😆 😆 OuafOuaf, O.L. bien sûr…) Lui c’est l’électronique et c’est à se demander si il va au bureau pour travailler ou pour chercher une appro pour les composants dont il a besoin…

3) Ma liste n’est pas exhaustive, j’ai oublié le PC, l’imprimante qui découpe, …

Maintenant, il ne reste plus qu’à développer l’organisation qui va permettre de rassembler et redistribuer ce potentiel:

Je vous propose de:

– Généraliser le concept d’atelier où un spécialiste explique à un auditoire attentif (!!! 🙄 ) un thème qu’il maitrise particulièrement. Merci à Jean-Pierre pour son topo sur « Craft Robo ». Pour ma part, je recommence l’atelier « Entretien moteurs thermiques » et je vais essayer de voir pour organiser un atelier « Réglage moteur » et si vous avez le besoin impérieux de vous exprimer, n’hésitez pas, manifestez vous.

– Les outils informatiques… D’abord, il va falloir que le club investisse: PrédimRC:  gratos, Qcad: 32 euros et comme cela parait nécessaire, on pourra envisager de faire des mini-formations pour vous permettre d’utiliser ces outils au mieux.

Pour les réfractaires au traitement des mots de 32 bits par processeur architecture Risc (ou pas Risc d’ailleurs), là je suis sec, et comme je ne peux pas me transformer en prestataire de service interne, je voudrais bien qu’on me souffle à l’oreille deux ou trois idées qui permettraient de mettre à disposition de tout le club l’utilisation de ces moyens.

C’est ma nouvelle signature. Cliquez dessus pour bien comprendre ….

 

Je vous attends (surtout vos idées).

Voilà, c’est bientôt terminé. La fixation du train et de la roulette de queue n’a pas besoin d’être décrite car très classique. Je vais plutôt m’attarder sur le capot moteur. Pour que ce dernier s’ajuste parfaitement, je vous conseille d’assembler les ailes au fuselage de manière à ce que ces dernières puisse être par la suite installées sans gêne. En effet sur ce kit, tout s’assemble au millimètre.

Une fois cela fait, positionnez le capot en le faisant tenir au fuselage avec du scotch puis repérez les percements des vis d’attache ainsi que les petits trous à réaliser pour pouvoir régler le pointeau, le contre pointeau et passer la durite de remplissage. Les puristes mettront un déport bougie afin de ne pas percer le capot au niveau de la culasse moteur qui ne dépasse pas. Pour ma part, j’ai préféré découper le capot car le moteur y est complètement intégré et l’entrée d’air m’a semblé un peu juste. En plus, je n’aurai pas de difficulté sur le terrain si jamais je dois changer la bougie. Et puis ce n’est pas si vilain que cela !

En respectant la découpe de passage d’échappement décrite dans la notice, le montage définitif du capot se fait très facilement. Quant à l’hélice et au cône fourni, rien à y redire.

Il est prévu dans le fuselage l’emplacement pour un inter « on-off » petit modèle. J’ai préféré en mettre un pour grand modèle avec prise de charge intégrée sans troisième fil. Du coup j’ai découpé proprement le fuselage juste un peu au dessus de l’aile pour pouvoir le mettre et j’y ai ajouté un autocollant « on-off » pour ne pas me tromper sur le terrain. De cette manière, pas besoin d’ouvrir la verrière et de chercher le fil de raccordement de charge. Ne pas oublier de positionner l’interrupteur sur le côté du fuselage opposé à la sortie d’échappement car le plastique et le carburant ne font pas bon ménage ! Et oui, entre cela et la non pose d’un déport bougie, vous remarquerez que je suis un peu fainéant et que je n’aime pas me compliquer la vie au terrain !!

 

Bon, un coup d’aspirateur car j’ai mis de la poussière de fibre partout et je vais retrouver mon lit. La prochaine fois, c’est promis, on essaye de finir.